Essais de diagnostic

De Wikirota


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L.G.V. ROTA


ESSAIS DE DIAGNOSTIC ET DE TRAITEMENT PAR LES COURANTS UNIVERSELS


Natura non Jacit saltus (LEIBNIZ).


AVANT-PROPOS
du Dr. H. KRESSER


Chevalier de la Légion d’Honneur
Croix de Guerre
Officier Je l’Instruction Publique


PREFACE

L’étude sommaire qui fait l’objet de la présente brochure n’à d’autre but que d’attirer l’attention du public sur des découvertes dont la portée est immense: Elles éclairent les possibilités humaines d’une lumière si vive que lorsqu’on étudie leurs origines, on voit chanceler les bases de la science actuelle origine des mondes, du mouvement des astres, de la lumière, de l’électricité, de la chaleur, du magnétisme, problèmes de la vie et, par conséquent, de la maladie et de la mort à la surface de la Terre.

Les hypothèses émises jusqu’ici sur tant d’énigmes troublantes se trouvent infirmées si l’on étudie l’Énergie universelle que la Nature, avec une implacable logique et une merveilleuse harmonie, a dispensée dans l’Univers et mise à la portée et à la disposition de l’Homme.

Qu’est-ce que l’électricité ? — L’électricité statique, l’électricité dynamique, l’électricité atmosphérique, ont-elles une origine commune ?

La science actuelle dit oui; l’étude des courants naturels répond non. L’Énergie universelle nous fournit le mouvement rationnel; il est barbare de se le procurer à l’aide de moteurs électriques ou à explosion.

Nous obtenons la lumière en utilisant l’électricité; il est beaucoup plus simple d’utiliser les courants naturels dont cette énergie est issue.

Nous nous efforçons de fabriquer des avions quine peuvent se tenir dans l’air qu’en raison de leur vitesse — bien faible à la vérité — quand il est possible, en se servant de l’Énergie universelle, d’établir des appareils insensibles à l’action de la pesanteur et animés de vitesses considérables, supportables par l’Homme à toutes les altitudes.

Trente années ont été nécessaires pour découvrir et contrôler les forces naturelles qui gouvernent les Mondes. Le nombre de leurs applications est immense. Plusieurs d’entre elles, intéressant par exemple la Défense Nationale, mettraient notre Pays à l’abri de toute incursion aérienne, nous donneraient, au plus juste prix, la suprématie sur mer, nous protégeraient même contre toute invasion par terre, et permettraient ainsi de réaliser, sans traité ni convention, cet idéal de paix que souhaitent tous les Français.

D’autres applications, qui font l’objet de la courte étude qui va suivre, concernent l’Humanité entière, parce qu’elles sont à la base de la vie sur terre, et que, grâce à elles, il est possible de déceler mathématiquement les causes des maladies qui nous guettent, presque toujours de les soulager, et, dans une certaine mesure, de les supprimer.

Capitaine Henri LACHOUQUE,

Chevalier de la Légion d’Honneur,

Croix de Guerre.

AVANT-PROPOS

Il ne m’appartient ni de confirmer ni d’infirmer les théories scientifiques de M. Rota. Elles sont d’ailleurs, pour autant que je puisse les comprendre, d’une telle étendue et d’une telle complexité, que, sauf peut-être pour des savants rompus aux sciences physiques et mathématiques, elles ne sauraient attendre de contrôle que de la seule expérience pratique.

C’est sur ce terrain que j’ai placé M. Rota lorsque, par l’entremise d’un ami commun, j’ai eu la bonne fortune de faire sa connaissance et de parler avec lui des possibilités d’appliquer ses découvertes à la pathologie humaine.

Je lui ai donc présenté, à mon Dispensaire, un certain nombre de tuberculeux, qu’ils a examinés selon sa méthode personnelle, en ma présence et sans aucun interrogatoire, sauf celui portant sur les date et lieu de naissance du sujet et de ses ascendants, nécessaires, comme on le verra dans sa note, à l’orientation de son diagnostic.

Pour chacun de ces malades, M. Rota a très exactement précisé : la localisation pulmonaire ou extra-pulmonaire de la tuberculose, et, chez les tuberculeux pulmonaires, le côté atteint, le siège et l’étendue des lésions, l’allure latente, chronique ou subaigu~ de leur évolution.

Pour l’un d’entre eux, il a, en outre, instantanément relevé la coexistence d’une infection syphilitique récente, que je n’avais décelée moi-même qu’à l’aide d’un examen sérologique.

A la suite de cette première épreuve, qui m’avait, on le conçoit, fortement intéressé, j’ai eu l’occasion de faire examiner dans mon cabinet, par M. Rota, quelques-uns des malades de ma clientèle privée.

Dans des cas très différents (affections gastro-intestinal, vésiculaires, rhumatisme chronique, états névropathiques), les résultats de cet examen ont été également concluants, et, sans interrogatoire préalable, M. Rota a très rapidement déterminé la nature des troubles en cause, désigné les organes atteints, parfois indiqué la date du début de la maladie, sans parler d’autres révélations plus surprenantes sur les antécédents morbides des sujets, leur activité génitale (chez la femme) et même certaines de leurs tendances psychologiques.

Je ne puis encore apporter aucune appréciation sur les résultats thérapeutiques que pourrait donner sa méthode. Je me suis borné à lui conseiller de se limiter, dans ses essais à ce propos, à la poursuite de la sédation de certains sympt6mes généraux, comme la douleur, l’excitation nerveuse, l’insomnie, dont les modifications seraient faciles à constater.

Quoi qu’il en soit, il résulte des nombreuses conversations que j’ai eues avec M. Rota, de la discussion des faits, de la comparaison des phénomènes médicaux et des phénomènes physiques observés par lui au cours de ses études sur les « Courants Universels », que ces dernières méritent d’être poursuivies dans,, le sens de leurs applications biologiques.

Le 5 février 1936.

Dr. H. KRESSER.

EXPLICATION DES PLANCHES

  • La planche 1
    représente, dans un Hôpital privé, le Dr. Kresser examinant mathématiquement un malade à l’aide des courants universels.
  • La planche 2
    montre l’appareil spécial installé à la Station de Mont-Saint-Aignan; il permet de contrôler tous les courants universels, de déterminer leur trajectoire et d’opérer des recherches minières à distance.
  • La planche 3
    représente, à la Station, la salle des appareils de mesure de la densité et de l’intensité des courants. Ceux-ci servent aussi à faire des prévisions météorologiques.
  • La planche 4
    représente M. Rota dans un Hôpital privé, examinant un malade à l’aide de sa découverte des courants universels.
  • Les planches 5 et 6
    représentent l’ensemble de la Station. Le sous-sol de la prairie est parcouru par neuf kilomètres de câbles multimétalliques. On aperçoit les canalisations aériennes. Les cabines que l’on voit recouvrent les points où aboutissent ces canalisations qui relient des blocs multimétalliques enterrés profondément, à l’appareil spécial.

De nombreuses connexions permettent de contrôler, à l’aide de l’appareil, les actions et réactions des courants les uns sur les autres.

  • La planche 7
    représente une vue des connexions de la cabine centrale.
  • La planche 8
    représente M. Rota travaillant à l’appareil de contrôle.
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ESSAIS DE DIAGNOSTIC ET DE TRAITEMENT PAR LES COURANTS UNIVERSELS

par L. G. V. ROTA


Les Courants Universels, Leur influence sur la Génération et la Santé.

M’étant consacré pendant de longues années à l’étude des courants cosmiques, j’ai été amené, peu à peu, à constater que ces courants n’avaient rien de commun avec les courants ou champs magnétiques, ni avec la Terre, mais qu’ils avaient une existence propre.

J’arrivai successivement à en déceler un certain nombre, à les contrôler, à les différencier par leur nature, leurs qualités, leur densité, leur intensité et leurs variations. Il me fut alors possible de les classer, de définir le rôle que chacun d’eux joue dans l’Univers, et cette identification porte actuellement sur 361 d’entre eux.

Au cours de mes recherches, j’ai été amené à imaginer, à construire et à mettre au point un appareil (fig. 2), me permettant de capter ces divers courants, de mettre en évidence leurs caractéristiques, en un point quelconque de leur trajectoire, de préciser leur origine, d’en spécifier les qualités et d’en étudier les propriétés.

Les courants universels sont constants dans leur direction, mais variables dans leur intensité et leur densité. Ils sont à l’origine des Mondes, assurent le mécanisme de l’Univers et y dispensent la vie et la mort

Les caractéristiques d’un courant, à une époque et dans un lieu donnés, se reproduisent avec une fréquence qu’il a été possible de déterminer. Les lois qui les régissent sont, en effet, immuables.

Les courants universels créent, entretiennent, modifient, suppriment la vie organique et inorganique sur la Terre.

Les variations qu’ils subissent en densité et en intensité sont les causes des actions et réactions qu’ils opèrent les uns sur les autres, selon les lieux et les époques. Elles donnent naissance à des phénomènes que l’on constate sans pouvoir toujours les expliquer.

Parmi ces derniers, un de ceux dont j’ai, depuis longtemps, plus particulièrement développé l’étude, est celui de la conception des êtres.

La conception (et non la naissance) est due à un phénomène physique et à un phénomène chimique.

L’existence de ces deux phénomènes est conditionnée par les courants naturels.

Toute formation, ou conception, dans le règne animal, est fonction de l’action simultanée de trois courants : celui du mâle, celui de la femelle, celui du lieu où le rapprochement de ceux-ci s’est produit.

Le courant de chacun des générateurs, soit A pour le mâle, soit B pour la femelle, est celui qui avait une intensité supérieure à celle de tous les autres courants, dans le 1ieu et au moment où chacun d’eux a lui-même été conçu.

Le courant du lieu, C, est celui qui l’emportait en intensité sur tous les autres courants dans l’endroit précis où le rapprochement des deux générateurs s’est produit.

Si l’intensité et la densité de A, de B et de C, sont égales au moment de l’acte reproducteur, le phénomène chimique constitué par l’union du pronucléus mâle et du pronucléus femelle peut se produire; le premier noyau de segmentation se constituer; la première cellule de l’être nouveau VIT.

Mais si, par exemple, la densité de A est supérieure à celle de B, il n’y a pas action conjuguée de trois forces, mais action de A sur B et réaction de B sur A, le phénomène de la fécondation est entravé,il n’y a pas « VIE ».

Le phénomène physico-chimique dont la vie est la conséquence ne peut donc avoir lieu que dans les conditions établies plus haut. Le phénomène chimique plus particulièrement dû aux effets des courants A et B, intéresse les parties organiques et inorganiques de la cellule embryonnaire; le phénomène physique, qui permet au phénomène chimique de se réaliser sous l’influence des différentes actions intracellulaires de l’électricité, du magnétisme, de la chaleur, de la gravitation, est plus spécialement conditionné par le courant C (courant du lieu).

On constate donc que la cellule vit, se développe et meurt sous l’influence du courant C.

On peut, en effet, vérifier que, sur le cadavre, le courant C n’a plus de réactions. A tel point que, si ces dernières persistent, il est permis d’affirmer que le sujet en expérience vit encore, malgré les apparences.

Lorsqu’il y a équilibre entre les forces physiques et les fonctions chimiques de la cellule, celle-ci est normale, elle est donc en bonne santé.

Lorsqu’il y a un déséquilibre entre ces forces, la cellule est malade. Si l’action physique cesse dans la cellule, celle-ci meurt.

Dans un cadavre, la matière organique et inorganique existent encore, mais la vie a cessé, le courant C ne réagit plus. On voit ainsi de quelle importance est le courant du lieu de la conception sur la santé de la cellule.

On peut, en définitive, déduire de ce qui précède, que, si l’on connaît le lieu et l’époque où s’est produite la conception d’un être, on connaît son courant propre, c’est-à-dire celui sous l’influence duquel sa vie, et par conséquent sa santé physique et même morale, sera placée.

Si l’on connaît également le lieu et l’époque où ont été conçus son père et sa mère et si l’on peut déterminer en conséquence le courant propre à chacun d’eux, on pourra déduire l’action de ces courants sur le courant propre de l’être qu’ils ont procréé, c’est-à-dire les influences ataviques de ce dernier.

Par voie de conséquence, connaissant le courant propre de cet être et les influences favorables ou défavorables de son atavisme, on pourra, à chaque instant de sa vie, en relevant les variations de ce courant, déceler chez lui l’état de santé normale ou de maladie.

En effet, étant donnée la constitution physique et chimique d’un organe quelconque (coeur, estomac, poumons, etc.), on constate que cet organe, lorsque son état est normal, agit de manière fixe et constante sur le courant propre de l’individu qui la possède.

L’expérience prouve qu’un organe sain (O) ce courant propre, et que le nombre de ces réactions, parfaitement perceptibles au microphone, est déterminé par la constitution physique et chimique de cet organe.

Par conséquent, si, à l’aide d’un dispositif spécial, on enregistre un nombre de réactions N’ différent de N., on peut conclure mathématiquement que l’organe O est malade. Plus N’ sera petit, plus O sera malade; si N’ devient nul et si O est indispensable à la vie, le sujet mourra.

Cette expérience est à la base du diagnostic mathématique opéré par ma méthode, et dont le Dr. Kresser a bien voulu vérifier l’exactitude dans un certain nombre de cas soumis par lui à mon examen.

Diagnostic Mathématique basé sur les Courants Universels.

Ma méthode de diagnostic mathématique suppose connus, ainsi que je l’ai exposé plus haut

  • Le courant propre du sujet à examiner et les courants de ses ascendants directs.
  • Le nombre de réactions opérées par chacun de ses organes sur les courants du lieu.
  • Les caractéristiques de chacun de ces courants.

Ces conditions étant réalisées, j’utilise un certain nombre d’appareils, constitués chacun par plusieurs métaux, dont il est en conséquence nécessaire de préciser le rôle et de justifier l’emploi.

J’ai exposé, au début de la présente note, que les courants universels assurent la vie organique et inorganique sur la Terre. Il me faut ajouter ici que certains de ces courants sont à l’origine de toute cristallisation, terrestre ou universelle. Ceci a permis de déterminer comment, à la naissance de notre planète, chacun de ses éléments a été constitué par l’action conjuguée, dans certaines conditions, de plusieurs courants, et renferme, en conséquence, une quantité d’énergie due à l’action de ceux qui ont contribué à sa formation.

En réunissant donc des particules de différents métaux, et en les soumettant à un traitement approprié, à l’aide de mes appareils, il est possible de réveiller en quelque sorte cette énergie latente.

Soit par exemple un morceau de cuivre. Le cuivre est formé grâce à l’action conjuguée de quatre courants D, C, F, G.

Si l’énergie contenue dans ce morceau de cuivre est réveillée, les courants naturels D, C, F, G subiront, à travers ce morceau de cuivre, l’action d’autres courants avec lesquels il sera mis en contact.

Si donc l’observateur, examinant un sujet dont il connaît le courant propre ainsi que ceux de ses ascendants, met en contact la main gauche de ce sujet, par exemple, avec un bloc de cuivre, il pourra, à l’aide d’un casque écouteur relié par un conducteur et un détecteur appropriés, percevoir, auditivement, le nombre, le rythme, le timbre et l’intensité des réactions fournies par le ou les organes du sujet qu’il explore, sur le courant propre du sujet et sur ceux propres au bloc de cuivre.

Dans la pratique, les appareils sont multimétalliques. L’opérateur dispose ainsi d’un grand nombre de courants et utilise cette sorte de clavier selon les courants propres du sujet, de ses ascendants et les courants des lieux. Il note le nombre et les autres particularités des réactions transmises par le casque écouteur, et, disposant d’une véritable gamme métallique, il procède à de très nombreuses combinaisons susceptibles de l’éclairer sur les réactions particulières des différents organes du sujet. Comme il connaît, par hypothèse, les caractéristiques des réactions normales de ces organes, il lui est loisible de saisir, par simple audition, celui d’entre eux qui présente une altération pathologique ainsi que le degré plus ou moins accentué de cette altération. L’étude des réactions particulières aux courants propres des ascendants, déterminés à l’avance, lui permet, en outre, de préciser, s’il y a lieu, l’origine atavique de ces tares organiques.

Si l’opérateur est expérimenté, il peut prévoir, toutes choses égales d’ailleurs, si la maladie évoluera rapidement ou lentement, et même préciser l’époque où son évolution se produira, ceci grâce à la connaissance approfondie des caractéristiques des différents courants.

Chaque organe du corps humain a une constitution physique et chimique qui lui est propre.

COMPOSITION PHYSIQUE

La cellule est composée d’un certain nombre d’impondérables en quantité déterminée

MAGNÉTISME, ELECTRICIT, CHALEUR, ATTRACTION.

Le magnétisme est une énergie qui ne renferme pas de chaleur et qui est nécessaire à la production de l’oxygène.
L’électricité est une énergie moins puissante que la précédente, car elle est, en réalité, seulement une dérivation d’énergie.
La chaleur est la conséquence des actions de l’électricité et du magnétisme; c’est une transformation d’énergie.
L’attraction universelle est la force qui assure l’équilibre de toutes les molécules.

Ces premières indications permettent de comprendre pourquoi l’on constate en thérapeutique que l’action de l’électricité peut être momentanément salutaire à certains organes, mais qu’elle peut apporter des troubles plus ou moins rapides et plus ou moins importants, soit à l’organe traité, soit à d’autres. Cette action néfaste dépend du courant propre du sujet en expérience et du courant de la région où il a été conçu. La connaissance de ces deux dernières forces permet donc de préciser à l’avance si un traitement électrique sera nuisible ou favorable à une maladie déterminée.

Lorsque les forces physiques d’un organe sont en équilibre, le dit organe est en bon état; dans le cas contraire, il est malade.

Le diagnostic mathématique permet immédiatement de vérifier s’il y a équilibre ou non entre les forces qui entrent dans la composition physique d’un organe; on a pu déterminer, en effet, combien chaque organe donne de réactions sur tel ou tel métal traité à l’aide de courants appropriés. Si le nombre des réactions est plus petit que la normale, on peut conclure que l’organe est malade. Or, un médicament composé de matières inorganiques peut avoir sur lui une influence salutaire, mais il peut, en même temps, être nuisible à un organe voisin.

En appliquant de manière rationnelle un courant approprié à la maladie de l’organe et au courant du sujet en expérience, on est alors mathématiquement certain que le rayonnement ira au secours de la force physique momentanément insuffisante dans l’organe atteint, et qu’il sera sans influence sur les autres.

Par exemple, donner à un poumon de l’oxygène, c’est lui fournir le magnétisme qui lui manque. L’action d’un courant approprié fera, dans cette circonstance, le même effet. La chaleur que l’on conseille à une personne enrhumée peut être remplacée par l’action de plusieurs plaques métalliques traitées à l’aide de courants appropriés.

Lorsque l’attraction universelle est en quantité insuffisante dans la cellule, le sujet ressent une lassitude difficile à surmonter; on peut améliorer cette sorte de fatigue de la manière qui vient d’être indiquée.

COMPOSITION CHIMIQUE

Du point de vue chimique, la cellule, c’est-à-dire l’organe, comprend un certain nombre de matières organiques et inorganiques qui sont en quantités précises dans un individu donné.

S’il y a excès ou défaut d’une ou plusieurs matières, l’organe est malade. Cette anomalie, temporaire ou constante, provient de causes acquises par le sujet, ou de raisons d’ordre atavique, ou encore de la région dans laquelle il a été conçu.

Dans la cellule, c’est la matière inorganique qui domine, sinon en quantité, du moins en qualité. Sa présence est due à l’action des courants de chaque matière inorganique sur le courant propre de l’individu, et sur celui du lieu où il a été conçu.

Le diagnostic mathématique permet, on le comprend par ce qui précède, de déceler la présence du fer par exemple, en excès ou en défaut dans un organe en expérience. Si l’on connaît le courant propre du sujet et celui du lieu de la conception, il est même possible de déterminer la cause de cette anomalie, ainsi que les répercussions qu’elle peut avoir sur la santé présente et future de l’organe.

Application thérapeutique des courants Universels

Le diagnostic mathématique permet ainsi, on le conçoit, l’étude scientifique, bien que fort complexe à la vérité, d’un grand nombre de maladies. Mais il a permis aussi dans certains cas de déterminer l’influence du lieu sur le développement ou l’arrêt d’un processus pathologique chez un sujet donné.

C’est ainsi que l’expérience pratique a prouvé que tel tuberculeux, par exemple, verra sa maladie prendre une allure évolutive, s’il séjourne dans une certaine région, alors qu’au contraire elle restera latente s’il habite dans telle autre. Il en est de même, et dans des conditions que ma méthode a très nettement précisées, pour la plupart des cancéreux.

L’explication de ces faits, que je serais à même de fournir, sortirait du cadre de la présente note, mais l’étude des courants naturels appliquée à la pathologie m’a permis d’envisager les moyens de conjurer l’évolution d’un grand nombre d’affections, et, dans certains cas, d’en espérer la guérison.

Ces moyens découlent d’ailleurs très logiquement,de ce que j’ai exposé précédemment.

Le courant propre d’un sujet tuberculeux, pris comme exemple, subit, lorsqu’il séjourne en un point A, une influence défavorable (affaiblissement de ses réactions), du fait du courant local. En un point B, au contraire il existe un courant qui exercera sur le courant propre du même sujet, une influence salutaire (accroissement des réactions). Il en résulte que le transport du malade du point A au point B augmentera la résistance de son organisme à l’infection tuberculeuse, et arrêtera l’évolution de cette affection.

Le bien-fondé de telles indications s’est déjà trouvé vérifié dans la pratique.

Mais les circonstances peuvent ne pas permettre le déplacement d’un malade d’une région défavorable vers une région favorable.

J’ai été conduit à envisager la construction de différents appareils (sommiers, plaques métalliques), qui, soumis à un traitement approprié, à une sorte de mise en charge de courants convenables à chaque cas particulier, pourraient être mis à la disposition des malades. Et il est permis de supposer que ceux-ci mis en contact, soit permanent, soit semi-permanent, avec ces influences bienfaitrices, en retireraient des effets thérapeutiques analogues à ceux qui produiraient chez eux le transport dans des régions, que les contingences peuvent leur rendre inaccessibles et où ces conditions sont réalisées par les courants locaux.


Mont-Saint-Aignan, 9 mai 1936.

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